L’agro-cité
Gagarine-Truillot
à Ivry-Sur-Seine
Un quartier pour toutes et tous où vivre et travailler
L’agro-cité
Le projet d’aménagement du quartier Gagarine-Truillot va permettre de développer un quartier mixte avec des logements (dont 30% de logements sociaux), des bureaux, des locaux d’activité et des commerces.
Il prévoit de nombreux équipements publics : un nouveau groupe scolaire de 25 classes avec un gymnase, l’extension du groupe scolaire Joliot-Curie, une crèche départementale de 90 berceaux, la relocalisation de la maison de quartier, un city-stade et un parcours de santé.
Avec près de 40% du quartier dédié aux espaces publics, des aménagements en faveur des circulations douces et piétonnes, le développement de l’agriculture urbaine et 1 350 arbres plantés à terme, le quartier proposera un cadre de vie renouvelé et agréable.
La conduite du projet intègre également des démarches de réemploi et d’économie circulaire, comme cela a déjà été fait lors de la déconstruction de la cité Gagarine. 90% des matériaux issus de la déconstruction, soit au total près de 30 000 m3 (béton, briques, graviers…) ont ainsi été revalorisés. 3500 m3 ont été transformés en granulats pour béton pour de nouveaux chantiers de construction, 2 100 m3 de mélange béton/ briques ont été réutilisés pour le remblaiement des caves de l’immeuble et 7 000 m3 serviront de remblais pour les chantiers de voiries.
Des objets de second œuvre, issus de la cité, ont également été réemployés dont 2 242 portes, 12 blocs de boîtes aux lettres et 1 525 unités de radiateurs, 300 dallettes béton.
Le projet est labellisé Eco-quartier étape 2 et les futurs logements seront certifiés Haute qualité environnementale niveau excellent.
Le projet prévoit la mise en place d’espaces dédiés à l’agriculture urbaine sur environ 2 hectares sur les toits et en cœur d’ilots.
Situé aux portes de Paris, dans le centre-ville d’Ivry-sur-Seine, le quartier Gagarine-Truillot est desservi par le RER C et la ligne 7 du métro.
Il bénéficie également de la proximité de l’A6, l’A4, l’A86 et du périphérique parisien.
L’histoire du quartier
Au XIXe siècle, le site accueille des activités de maraîchage, conduites par Monsieur Truillot, président de la confrérie de Saint-Fiacre, patron des jardiniers.
En 1912, la Société HBM (Habitations à Bon Marché) le Progrès, fait réaliser par les architectes Chevallier une cité-jardin de quinze pavillons jumeaux et un immeuble de cinq étages rue Saint-Just.
Cette cité-jardin, primée d’une médaille d’argent lors du concours du Comité départemental des HBM et de la Prévoyance sociale du département de la Seine, est visitée par de nombreux architectes étrangers.
En 1955, les pavillons sont rachetés par l’OPHLM d’Ivry. La cité du Progrès prend en 1974 le nom d’Auguste Pioline (1910-1974), résistant déporté au camp de Dachau, devenu conseiller municipal.
Après la Deuxième Guerre mondiale, la cité Gagarine est construite en réponse à la crise du logement.
Sur les plans des architectes Chevallier, plus de 300 logements sont bâtis sur un terrain situé entre la rue Saint-Just, la voie ferrée, des terrains de l’Assistance publique, l’usine United Shoe et les pavillons de la cité du Progrès. Pour parvenir à une occupation minimale au sol, les bâtiments de 8 à 14 étages sont accolés les uns aux autres. Le tout forme un T à branches inégales. Ce gain d’espace permet des circulations à l’intérieur des immeubles, la création de davantage de pièces et l’aménagement d’espaces verts. Les logements pour les familles sont les plus nombreux.
Inauguration de la cité quelques mois après le vol dans l’espace du cosmonaute Youri Gagarine dont elle porte dès lors le nom.
Déconstruction de la Cité Gagarine.
Le calendrier du projet
Le projet en chiffres
La participation citoyenne au cœur de l’élaboration du projet
Depuis le début, le projet Gagarine-Truillot se construit dans une démarche résolument participative.
Vous pouvez continuer à nous adresser vos remarques et questions tout au long de la réalisation du projet.
